Ayant eu vent de la mystérieuse annonce du prince de la Couronne Hergard von Tasseninck, nos aventuriers se dirigent vers Altdorf. Comme leur nom l'indique, ils sont en quête d'aventures et de quelques couronnes d'or bien méritées.
C'est dans une sombre forêt du cœur de l'empire que se rencontrent Hergar et Erwin. Les deux barbus sympathisent de suite et c'est sous une légère pluie qu'ils s'abritent dans l'auberge "La Diligence". A leur arrivée, l'aubergiste s'empresse de leur offrir une bonne bière.
Non loin de la, Wolfgang, Gerhard et Hermann voyagent ensemble, et ils se font poursuivre par des sangliers suite à leur imprudence. Sortant de la forêt brusquement, ils effraient le cheval d'Aria (qui escortait Fritz jusqu'à l'auberge). Le cheval tombe à la renverse et se fracture la patte. Afin d'abréger les souffrances de la bête, la cavalière enfonce sa lame dans le cœur de l'animal. Pour éviter tout gaspillage, les aventuriers prélèvent quelques tranches de viande sur la bête.
La pluie gagne alors en intensité forçant les aventuriers à accélérer l'allure. Ils arrivent enfin à leur destination.
Au abord de l'auberge, les palefreniers s'attèlent à ranger les chevaux, une seule diligence est présente et elle est chargée d'affaires. Les aventuriers pourront ils saisir leur chance et être du voyage ?
L'auberge est remplie de voyageurs, et un agréable fumet de viande parfume la salle. Fraichement arrivé, nos héros ne perdent pas de temps et négocient ferme avec les cochers pour être du voyage. Les cochers demandent à être payés d'avance, par peur d'être victime d'escroquerie, Hermann se lance dans un discours sans fin. Mais Dame Isolde Von Strudeldorf ne le laisse pas continuer et elle vint l'interrompre verbalement de manière assez brutale. Le pauvre bougre s'en est retrouvé sans voix. N'ayant plus le choix, les voyageurs payent les cochers et ces derniers s'empressent de convertir les couronnes en boissons.
Au moment de payer, et grâce à la radinerie de Fritz, quelques chamailleries viennent s’immiscer dans le nouveau groupe. Pendant les négociations le nain et le trappeur parviennent à s'incruster pour former un septuor.
Le menu du soir est servi par Herpin Stiggerwurt, pain et fromage pour tout le monde. Après le repas, la fatigue se fait sentir et la plupart des aventuriers montent aux dortoirs pour passer la nuit. Fritz égal à lui même dormira dans les écuries.
Pris d'insomnies chroniques, Erwin et Hermann restent dans la salle commune et ils font connaissance avec Philippe Destrées (un bretonnien). Très vite, un jeu de carte se lance. Erwin commence bien la partie et dépouille les deux autres joueurs, Philippe propose d'augmenter les mises. Dès lors il gagne tout. Les parties s'enchainent et pour cause, Erwin veut récupérer ses gains du début et Hermann est persuadé qu'un talent caché
pour les cartes va apparaitre. A force de gagner, Philippe attire l'attention sur lui. Erwin commence à perdre patience et grogne mais il ne parvient pas à trouver une quelconque duperie. Hermann n'a pas vu l'argent filer et il est désormais fauché. Vexé, il commence à s'agiter et estime être victime de tricherie. Il jette le paquet de cartes, et il se rend compte qu'il y a 5 as dans le jeu. Blême Philippe sort un pistolet, il tire dans le vide puis s'échappe. Il parvient à semer rapidement Erwin et Hermann. Impossible alors de retrouver sa trace avec la nuit et la pluie.
Résignés, ils partent se coucher après que l'auberge entière fut réveillée.
Le lendemain matin, à l'aurore tout le monde est prêt à prendre d'assaut la diligence. Tout le monde ... sauf nos braves conducteurs. L'aubergiste indique qu'ils ont dépensés l'ensemble de leur pécule dans la boisson. Autant dire qu'il ne faut pas s'attendre à les voir dans un bon état.
Après avoir été réveillé par un Wolfgang déterminé à partir, les cochers se dirigent tant bien que mal jusqu'à la diligence pour honorer leur contrat.
Et voila la compagnie partie, mais à une très faible allure. A ce rythme, l'arrivée au prochain relais se fera pendant la nuit. Les aventuriers se chargent donc de diriger l'attelage avec une meilleur cadence.
Sur le chemin, la diligence perd une roue et se renverse. Avec les efforts des uns et des autres les réparations sont rapides et le voyage reprend de plus belle jusqu'au relais suivant.