Journal de Fernal :
Je devais me rendre à Pointesable. J'avais en tête plusieurs choses, mais j'avais surtout dit à qui voulait l'entendre que j'allais racheter le théâtre.
Encore une fois, les mots étaient sorti plus vite de ma bouche qu'ils n'auraient dû. Enfin bon, ce ne sera pas la première fois que je me met dans le pétrin. Une fois de plus, une fois de moins ...
Je m'arrête dans une auberge un peu avant Pointesable. Quelle ne fut ma surprise lorsque j'aperçus un autre nain. Le bougre était en train de commander des tonnelets de bière. Il m'invite de bon cœur à partager des choppes. La fraternité nanique dans toute sa splendeur. Une naine rentre, puis 2 autres nains. J'ai cru avoir abusé de la boisson mais non, ils étaient bien la. Nous partageons une table ensemble, nous poussons la chansonnette, une soirée des plus animées. Je n'ai que quelques bribes de souvenirs de cette soirée. Mais je me rappelle de haches plantées dans le mur. Les jeux humains sont bizarres. Surtout qu'il faut payer quand on gagne.
Le réveil fut difficile, enfin pas plus que les autres. Le hasard fait bien les choses, notre compagnie haute en couleurs devait se rendre à Pointesable. Les motifs des autres m'est inconnu. Que peuvent bien pousser un barde, un barbare, un prêtre, un paladin et un rôdeur à partager la route ??? Et qui plus est dans une carriole bien triste.
Au cours du voyage, j'ai pu partager ma musique avec mes amis. Même si je n'ai reçu que peu de compliments, je sais qu'il est habituel chez les nains de ne pas congratuler ce genre de choses. J'imagine que ça leur a plu.
Le cocher freine soudainement, mais il m'en faut plus pour tomber. Par contre, 3 nains ont défiés les lois de la gravités et furent projetés à l'avant. Emportant tout dans leur passage et surtout le pauvre conducteur.
A l'avant, nous voyons un combat qui se profile. Des brigands ont attaqués un chariot blindé, les gardes sont mal en point.
Je me hâte d'aller chercher le bouclier du paladin pour lui remettre pendant qu'il se relève. Il ne faudrait pas que ce nain soit en retard pour la bataille, et si cela me permet de ne pas arriver en avance, je suis preneur.
Il faut reconnaitre que mes nouveaux camarades sont de vaillants guerriers, ils tranchèrent les humains en pièces en moins de deux. Il n'empêche que j'ai pu loger une pierre dans la tête d'un de ces brigands pour le mettre hors d'état de nuire. Je laissais le paladin s'attribuer tout le mérite de cette élimination, j'ai bien senti que c'était important pour lui de bien faire.
J'avais dans l'idée de mettre une tête de brigand sur une pique afin de faire passer un message aux autres brigands et afin que les villageois restent vigilant sur les routes. Le prêtre et le paladin m'en dissuadèrent.
En cas d'attaques futures, ils auraient des morts sur la conscience, tant pis pour eux. Ma conscience elle, sera en paix.
A suivre,